Jour de fête...

Pour le club des cinq l'ayant fait l'année dernière, on l'attendais depuis 1 an. Jéjé pleure depuis deux mois et Will depuis une semaine, faute de pouvoir y participer cette année.

Le grand jour est arrivé. Levé a 5 heures, départ groupé à 6h00 pour deux heures de route.Le routeur est pas en forme, on rallonge le trajet.Prémonitoire? Non...

Juste avant l'arrivée, on retrouve les Nantais Pierre, Fred, Philbert et Hervé.

En avant pour les inscriptions, avec une grosse chaleur pour Omer qui a oublié son permis. Will gère avec Monique la "BOSS" de l'AMVC et tout rentre dans l'ordre.

Déchargement du camion, à commencer par la 4  1/2 Giant  18 vitesses de Will, qui prétextant devoir se rendre sur la première zone spectacle enfourche son VTT et file, l'âme en peine, de nous voir nous équiper.

On enfile nos tenues et on enchaine avec le contrôle technique des motos.C'est au tour de Tarzan de monter dans les tours :30 secondes avant son contrôle ,l'éclairage du 400 fonctionnait, plus rien. Après 5 minutes à tripoter dans tous les sens, miracle, ça fonctionne, et même mieux qu'avant.

Départ en deux groupes : O'Kick, Pierre, Fred, Philbert et Hervé habitués a rouler ensemble forment le premier groupe.

Nico, Tarzan, Thomas, Omer, Sylvain et Moi formeront le deuxième.

Manque a l'appel Georges et Charles, sont ils partis ou pas?

Première zone, première gamelle pour moi, virage a droite en descente avec calage de Hulk, coup de main du groupe pour le sortir et le démarrer a la poussette.10 bonnes minutes de perdu.

Deuxième zone, deuxième galère.Tarzan se prend une grosse branche, trop basse (un comble pour celui qui grimpe aux arbres) plein casque dans une montée et part au tapis KO. Le problème c'est qu'il tombe sur Omer, dont la moto glisse dans un trou. Bien que secoués, les deux pilotes et leurs machines aidés par Nico, sortent de la zone avec 15 bonnes minutes dans la vue.On saura plus tard qu'O'Kick tapera également la même branche.

Troisième zone: Le président nous attend et on a droit a presque une engueulade pour notre retard (Will : forcément ils arrivent dernier et moi je l'ai attend depuis 1 heure !!!).

Sortie de la zone 4: HULK  pisse l'essence par la boite à air, directement sur le collecteur d'échappement, limite a prendre feu. Un peu d'eau pour baisser la température du collecteur, et sylvain souffle dans la cuve du carbu par le flexible du trop plein.ça marche, le flotteur devait être coincer.

A ce rythme là, on est pas rentré ... d'ailleurs on en perd THOMAS. Devant, derriere, nul ne sait. En fait , il retrouvera Georges et Charles et formeront avec leurs 125, le groupe qui passera le mieux partout durant toute la journée.

Les chemins de liaisons permettent de souffler et de refroidir les moteurs, et ce malgré le bon train entretenu par le groupe. Rouler en fin de groupe devient difficile avec la poussière levée, si bien que devant, Omer rate un changement de direction, freine trop fort et tombe a terre. Il en casse son câble d'embrayage : Il rejoindra seul le départ, pour faire réparer l'engin.

Les "survivants" des deux groupes se rejoignent au hasard du parcours et finissent ensemble le parcours mouvementé du matin. Bien que déjà fatigués par cette difficile étape, une large banane couvre le visage bruni de poussière de tous les pilotes.

Un peu de mécanique, refaire le plein, se mettre a l'aise et au casse croute. On croise Will, Thomas, Georges et Charles qui ont déjà fini de manger et s'apprêtent à reprendre le circuit. Le repas est une fois de plus excellent et très bien servi, en 20 minutes c'est avalé, on ré-enfile la tenue et en route pour la deuxième portion.

Georges, Charles et Thomas sont déjà partis lorsque nous lançons nos machines. Nico, Omer, Tarzan, Sylvain et moi formons le deuxième groupe, que je ne vais pas tarder a perdre définitivement lors d'un énième calage.

O'Kick emmène Hervé, Pierre et Philbert. Fred ayant lui, pour se préserver, enfilé le bob et jeter l'éponge.

Après, chacun a sa propre histoire, celle qui fait des souvenirs, pour longtemps.

Merci à l'AMVC pour l'ensemble de son œuvre.

Merci aux Marshalls sur le circuit, sans qui je serais peut être encore au fond des bois (NDLR : on a pas du les payer assez cher pour t'y laisser).