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Chez les copains
mercredi, 20 novembre 2013

Creuse 2013

2013-11-creuse
 
 Samedi 9H30, 30 m d'enrobé pour franchir la rivière, 15 m de chemin plat, et hop dans le vif du sujet, première montée en pierrier. Pas de trace propre, quoi que tu fasses, les pierres, les racines, les marches, s'enchainent. Confiant, le binôme moto pilote ont déjà vécu plus gros, mais ça dure et à froid????

J'pense à Cricri, dont la boule au ventre ne risque pas de diminuer de si tôt avec un tel départ sur 500 gros métres.

Anthony, le gamin ouvreur attend, debout, une cuisse sur la selle, l'arrivée du fermeur que je suis pour repartir aussitôt. Brefs regards entre nous, premières buées sortant du casque, pas un mot.

Un petit bout de goudron et rebelotte. L'entrée du chemin annonce du gros. Nous échangeons un regard, Lucky,  Marmotte et moi, entre "anciens", qui en dit long. Premières dérobades pour certains, mais ça passe pour tous. Souffle court, épaules et avant bras qui brulent.

 Enfin un peu de roulant, et premier obstacle, tombé du bois. Anto, veut faire demi tour, mais c'est sans compter sur la foi des SMASHs. L'arbre franchi, nous attaquons une piste, pleine pente à travers bois, tracée par les roues rondes à chaines d'un engin de débardage.

Cricri rate son départ et se retrouve au sol, première d'une longue série, ce qui, jamais, tout au long du we, ne le découragera.

Je  repart  avec Vivien, virage à droite, virage à gauche et face à la pente, où l'on retrouve Cricri , Tytteuf  et Marmotte,  pour finir, tous bloqués au surplomb crée au raccord avec la piste.Sortir les motos, nous épuise.

Deuxième portion.200 m rectiligne, 25 à 30 % de pente et ces 15 cms de boue qui colle la moto. Anto est descendu pour monter les motos si nécessaire, mais regrimpera  finalement la pente à pied. Les SMASHs, au courage, sont passés.

Un SPOT pour les téméraires, puis l'amusant terrain d'enduro cross tout frais refait, la matinée s'achéve, sur 48 kms.

Super resto, presque honte de s'assoir dans cette tenue.Très bon repas et jolie serveuse, n'est ce pas JOJO.

Reprise du circuit. On nous avais annoncé 110 kms pour l'am, on en fera 85. Sauf Lucky et Zigounais, pour qui, la journée se termine sur une, supposée pour Vivien, crevaison, en même temps.

Non pas qu'on roule sans boulet, mais la cadence s'accélére. En plus d'une heure, je ne met jamais le pied par terre. On ne tiendra pas tous dans ces conditions, surtout que la pluie fait son apparition.Je le signale, on me répond que devant ça n'a pas changé. Un peu plus tard, José confirme mon impression, désirant rentré, quitte à prendre la route, puis s'en excuse .Gros blanc sur le moment, que je rompt par "allez au moral les SMASHs". On en rigolera tous, après une bonne douche, pendant l'apéro.

 

Dimanche 10 novembre (José)


5 heures du mat…
C’est le début d’une chanson, mais c’est aussi l’heure à laquelle le gars Georges, comme la veille, commence à tourner en rond dans son lit tellement il est énervé à l’idée d’y retourner. Et je ne savais pas encore qu’il remettrait ça le lendemain, histoire de rentrer suffisamment tôt à la maison pour déposer des croissants frais pour le p’tit dej de madame ; la classe…

Quant à moi, j’avais beau être crevé du samedi, j’avais pas non plus un sommeil des plus sereins ; les fringues humides,   les bottes à renfiler, le physique incertain, le coup de chauffe de la veille (…), excuses Anthony, m’a laissé de sérieux doutes…
Finalement pour les fringues, on avait tellement fait pèter les watts, le compteur l’a aussi senti passé, que c’était nickel.
Après le p’tit dej « Spécial Thomas », des céréales bien marinées dans le yaourt (et y’a intérêt sinon t’étouffes à la première cuillère…), et parce que les croissants Georges va les chercher que pour Madame, on retrouve Julien qui prend le groupe pour notre seconde journée.
Tout le monde pète la forme ; Lucky et Vivien ont de l’envie en rab à cause de leur crevaison de la veille, et les autres sont aussi énervés que Georges. C’est certainement la verte du soir !
On démarre, tout de suite on voit que lui aussi comme Anthony, c’est son job.
Quelques dizaines de mètres de bitume, un chemin en grimpette directe,  on prend un rythme, et on le quitte plus ; de la caillasse, du gras, de la caillasse, de l’herbe, de la caillasse, j’pensais pas qu’il y avait autant de caillasse en Creuse.
Tout ce qu’il faut pour te rappeler que taper sur un clavier, ça muscle pas bien les avants bras.
Après les premiers kilomètres, mon regard a croise celui de Roadbook. J’ai l’impression que pour lui aussi, notre échauffement c’était quand on a pris le café au p’tit dej.
Pas de pluie, il fait plutôt beau, un peu frais, mais pas le temps de le sentir.
Finalement une fois chauds, cette matinée devient une très bonne partie de moto. Du rythme, peu de bitume, des beaux chemins, techniques ou roulants, des ornières, des bourbiers, humide mais pas de pluie.
Quelques gamelles mais pas de casse, sauf pour les clôtures électriques ; et encore celle-là, elle n’était pas électrifiée, la suivante oui.
Passage par une très grosse grimpette, passée ou tentée par presque tous, bravo, et chapeau à Cricri et Christophe.
Steph et moi, on savait que Julien rêvait d’essayer nos motos, c’était là une très bonne occasion, on la sentait pas…
Et des vaches aussi, y’en a partout dans la creuse, des belles, des rousses, des grasses, des charnues. Je vous dis ça parce qu’au resto du midi, c’est dans l’assiette qu’on la retrouvées la Limousine. Et là aussi, c’est comme les cailloux dans les chemins, c’est généreux et c’est bon.
Pour autant cette fois, j’me suis dit soit raisonnable ; souviens toi de la veille, faut tenir la distance, juste un verre.

Programme de l’après-midi beaucoup plus mitigé pour la plupart d’entre nous.
Insuffisamment de chemins, trop de bitume, peut-être pour répondre à la demande des plus énervés, Julien nous a emmené sur un spot de franchissement, mais trop radical pour y prendre du plaisir. Seuls George et les frangins s’y attaquent, la moto de Thomas finit par y arriver mais pas par lui ; c’est Julien qui voulait essayer une abeille, même lui a dû y aller à l’arrache.
Le très bon souvenir de cet après-midi, reste ce long chemin tout droit, ces grandes montées et descentes à suivre un alignement de poteaux électriques.
Les  gamelles qui m’ont fait rire, Cricri dans la haie et Tytteuf à contre-sens, pas vu les autres ; il parait que les Sorins n’en ont pas pris du week-end qu’ils disent…
Ca n’est que vers la fin, après ma dernière quand mes 2 roues refusaient de prendre la même ornière, que je me suis dit qu’on avait tout de même plus de 260 km dans les pattes sur les 2 jours, et que c’était bien comme ça ; on pouvait rentrer.
On a passé un très bon moment d’évasion avec nos motos, dans une région nouvelle pour tout le monde, sans casse, sans blessés, avec une organisation au poil, et dans la bonne humeur coutumière. Que demander de mieux, l’objectif était atteint.

Bravo à tous et spécial Merci à Thomas.

 

 

 

 photos

 

Disponibles sur notre album PICASA

 

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