Le temps passe et me voilà au carrefour de la route de Botz où habituellement un panneau moto nous guide vers le parking. Tien, pas de panneau cette fois-ci. Il est vrai que je suis un peu en avance mais tout de même, c’est bizarre. Je file sur la gauche et pas d’autre signalétique, très bizarre mais bon, le lieu de RDV est peut-être un peu plus loin. Après quelques centaines de mètres, interloqué et manifestement de plus en plus réveillé, je fais demi-tour pour aller dans le bourg de Botz au cas où le lieu aurait complètement changé, qui sait ? L’espoir fait vivre et je n’ai consciemment pas envie de me mettre à l’évidence que la rando n’est… peut-être pas à Botz. Arrivé à Botz, pas plus d’indication. Coup de fil à Lucky : vous êtes où ? On arrive, on cherche l’entrée du terrain. T’es où ? Je suis aussi arrivé à Botz mais c’est bizarre, il n’y a pas la pancarte habituelle qui indique le parking sur la gauche. Nous sommes à Pouzauges… t’as plus qu’à filer sur Cholet puis direction Puits de Fou… Bon courage..
Non non, on ne sourit pas, on ne rigole pas non plus, on se met à la place d’un pauvre gusse qui s’ai levé pour s’éclater sur sa moto et qui en fait va passer une partie de sa matinée à la promener du Nord Vendée à Botz pour filer sur Pouzauges.
J’appelle ma femme pour me faire préciser le trajet : éclat de rires – Là je comprends que je n’ai pas finit de me faire rire au nez et que le CR risque de me revenir avant même d’avoir mis la moto à terre.
Une heure après, me re-voilà avec le sourire, pointant aux inscriptions sur le terrain de Pouzauges.
Je parts bien évidemment seul, la petite troupe des Smashs est forcément déjà partie depuis un bon moment.
Le terrain est gras, les bourbiers lourds, la petite HM peine à se défaire de cette terre qui colle les roues au terrain. Le parcours est bien équilibré, pas de grimpettes impossibles si ce n’est la première qui m’a valu quelques sueurs, le roue AR tournait enfin patinait mais il ne se passait rein, la moto n’avançait pas d’un centimètre. Je reconnais partiellement le parcours mais suis un peu perdu, Rapho me confirmera le midi que c’est bien globalement le même terrain que d’habitude mais en contre-sens. Passe la moitié du parcours, le terrain est moins gras, certaines portions sont même plaisantes. Un peu plus loin, le groupe de Smash me rattrape, Lucky, Rapho, Vincent, TomTom, JP en sont à leur second tour. Nous arrivons peu de temps après sur le parking où nous attend Gaël. Après quelques blagues sur ma farce du matin et un petit apéro, nous partons nous restaurer. En fin de repas, Stéphane viendra compléter notre table avec la bande des Mayennais.
Nous voilà repartit pour le premier tour de l’après-midi. Le terrain est un peu mieux, meilleur grippe, temps clément, tout semble assez cool, trop cool même pour un JP assez « tordu » pour se dire qu’une petite halte dans un tas de fumier va remettre un peu de piment à ce tour. Pas manqué, ce fut l’occasion de se prendre quelques émanations le temps d’essayer de sortir la Yam de cette situation autant originale que risible : là, vous pouvez vous permettre de sourire et même de vous tordre de rire. Pour sortir la brêle, JP n’a pas le choix que de mettre du gros gaz et de remuer tout ça, comme si ça ne sentait pas assez bon… Ce fût pour ma part le dernier moment fort de cette journée, je partirai après ce premier tour de l’après-midi alors qu’un partir du groupe enchaîne avec un second.
Avant de prendre le chemin du retour, j’envoie un SMS à ma femme pour la prévenir de mon départ et reçois en retour : tu te souviens où tu habites ?

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